Bonjour,
J'ai rédigé ce petit texte concernant le Tibet pour mon journal. C'est une cause pour laquelle j'ai décidé de m'impliqué. Et pour cela d'organiser avec d'autres associations concernées 2 journées consacrées au Tibet et au peuple Tibétain en avril 2006.
Voilà ma modeste contribution à faire connaitre ce grave problème humain et politique.Les commentaires sont toujours les bienvenus.
NADEEN
Il y a quelques mois, sur proposition du Maire, Jean-Louis Coureau, le Conseil Municipal décidait de parrainer un prisonnier de conscience tibétain.
JINGME TENZIN NYIAMA (BANGRI RINPOCHE),
Directeur de l’orphelinat de Gayatso à Lassa, arrêté le 26 août 1999 et condamné à mort.
Sa peine a été commuée en 2003 en prison à vie. Son épouse NYIAMA CHOEDRON, a été elle condamnée à 10 ans de réclusion.
Suite à cette décision, les associations « Aide à l’enfance Tibétaine 47 et France Libertés 47, ont proposé aux habitants du village, du 3 au 10 mars une exposition photo sur le Tibet.
Le dernier jour de cette manifestation coïncide avec la journée de commémoration de l’anniversaire du soulèvement tibétain.
Petit rappel historique.
C'est au cours des années 1949/50 que les troupes chinoises envahirent le territoire tibétain. Le Tibet lança un appel à la communauté internationale qui resta sans réponse. Seule face à
Les Tibétains du nord-est et de l'est du Tibet, qui assistèrent les premiers à l'intrusion de l'Armée populaire de libération, fuirent devant la répression chinoise croissante et durent gagner les zones rurales. C'est là qu'une résistance armée s'organisa, laquelle se propagea bientôt dans tout le Tibet.
Le 10 mars 1959, ce sont des dizaines de milliers d'hommes et de femmes qui descendent dans les rues de Lhassa pour réclamer l'indépendance du Tibet. Ce mouvement de protestation, porté par une population déjà exaspérée, fut réprimé dans un bain de sang. Selon une estimation chinoise, près de 87 000 Tibétains furent massacrés dans le seul Tibet central. Il fallut un peu plus de trois jours à l'Armée Populaire de Libération pour venir à bout du soulèvement, mais elle ne réussit pas à étouffer le mouvement de résistance qui se répandait dans tout le Tibet.
Le soulèvement du 10 mars et sa répression inconditionnelle eurent pour conséquence la fuite vers l'Inde du Dalaï-Lama, des membres de son gouvernement et d'environ 80 000 Tibétains.
Aussi chaque année, où qu'ils soient, les Tibétains commémorent le 10 mars, pour qu'eux-mêmes se souviennent et pour rappeler au monde que les Tibétains qui sont morts pour la cause de la liberté ne sont pas morts en vain, que leur mort est un sacrifice juste et noble, consenti pour que puisse renaître un Tibet libre.
Le Chef du Gouvernement Tibétain en exil,SAMDHONG RINPOCHE, s’est rendu en mai 2004 à l’Assemblée Nationale sur invitation du groupe d’études « Problèmes du Tibet » présidé par Lionel Lucas.A cette occasion il a été décidé par ce groupe de L’Assemblée Nationale que 2005 serait l’année du Tibet.
En France, à l'instar de leurs collègues européens, plus de 350 communes en France hissent le 10 mars le drapeau du Tibet sur le fronton de la mairie afin de marquer leur solidarité au peuple tibétain. Par ailleurs dans près de 200 communes de l’hexagone le drapeau est présent de façon permanente.
Cette année pour le Lot et Garonne c’est Puymirol qui a été choisi pour cet évènement. Le drapeau a été hissé et un message de Sa Sainteté le Dalaï-Lama pour le 46e anniversaire du soulèvement national tibétain lu à cette occasion.
NADEEN
Thème inspiré par Bryan Bell.